ÉNERGIE-HABITAT-MOBILITÉ ET AGRICULTURE
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Jusqu’au début du 20ème siècle, la biomasse agricole et forestière a été la source d’énergie majoritaire des sociétés humaines. La forte augmentation de l’exploitation des énergies fossiles n’a pas réduit l’usage de la biomasse, qui fournit toujours environ 10% de l’énergie primaire consommée dans le monde. Dans un contexte de changement climatique et de raréfaction des ressources fossiles, leur substitution par la biomasse s’est engagée. Présentée comme une solution verte, elle conduirait pourtant à l’épuisement massif d’écosystèmes, si elle se généralisait en conservant le niveau de consommation actuelle d’énergie. Arbitrer les futurs usages de la biomasse (antagonismes, synergies) constitue un choix de société et demande le développement de métriques adaptées. A l’interface avec les enjeux d’alimentation, il s’agit aussi d’accompagner écologiquement le mouvement de reflux progressif des urbains vers les territoires ruraux (autonomie alimentaire locale, coopération, sobriété des modes de vie).
Plusieurs domaines d’intervention ont ainsi été identifiés
(1) la caractérisation des flux réciproques entre agricultures et mobilité, bâtiment, production énergétique ;
(2) les compromis et synergies entre différents usages de la biomasse, concernant aussi bien les usages fonciers (ex. redistribution des surfaces) que l’allocation des flux de production (ex. devenir de la biomasse non consommable par les humains, articulation entre production d’énergie et fertilisation des sols)
(3) la redéfinition des besoins relatifs à l’autosubsistance, en situation de décroissance énergétique (organisation de l’allocation du foncier, de la mobilité, des pratiques agricoles ; redéfinition des métiers, mobilisation des savoirs traditionnels et indigènes).
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