ÉNERGIE-HABITAT-MOBILITÉ ET AGRICULTURE
Quelles recherches croisées sur l'énergie, l'habitat, la mobilité et l'agriculture pour demain ?
Changements à "B.39. Usage de la biomasse: Implications"
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-B.32. Habitat- +B.39. Usage de la biomasse: Implications
Corps du texte
-<ul><li><strong>Technologies, techniques et matériaux de construction innovants, et nouveaux modèles de développement et d’aménagement urbain </strong>(asphalte vert et durable,<strong> </strong>aluminium transparent, béton armé auto-régénérant, isolation aérogel, robotique et automatisation du bâtiment, construction en bois, en terre crue, paille, en chanvre et autres matériaux sains ou naturels, aluminium transparent, maisons imprimées en 3D, villes verticales, immeubles antipollution, design universel, <em>cradle to cradle</em>, espaces organisés vs. en friche etc.</li></ul><p><br></p><p>Quelles représentations ?</p><p>Quelle maîtrise, quelle réglementation, quelles modalités de mise en œuvre et quelle gouvernance ?</p><p>Quels risques pour la santé ? <strong>Impact de la conception et de la qualité du logement et de l’aménagement du territoire sur la santé physique et psychique</strong>, notamment en lien avec l’adaptation aux changements climatiques (risque canicule, etc.). Évaluation de l’impact de la multi-exposition à ces facteurs sur la santé. Quels sont les enjeux liés :</p><ul><li>aux risques associés aux matériaux, traitements des matériaux, et au type d’habitat</li><li>à la promiscuité de sources considérées comme dangereuses de part leurs nuisances sur la qualité de l’air, de l’eau et du sol, ainsi que sur l’environnement sonore et visuel (ondes, agriculture et pesticides, grandes infrastructures, le tout-voiture...)</li></ul><p>Quelle prise en compte de ces risques?</p><p>Quelle participation et quelles modalités d’informations auprès des futurs habitants et usagers ?</p><p>Quelles temporalités selon quelles modalités ?</p><p>Quelles modalités de prévention, de prise en charge de syndromes liés à ces constructions innovantes?</p><p>au design universel</p><p>au <em>cradle to cradle</em></p><p><br></p><p><br></p><ul><li><strong>Quel est l’impact du logement indigne</strong> (indécent, insalubre ou précaire, squat, hébergement temporaire chez des proches ou au sein de structures publiques), <strong>du sans-abrisme</strong> (total et habitat dans un bidonville), <strong>de la précarité énergétique et de la promiscuité sur la santé ?</strong></li><li>Le vieillissement en zone rurale, la part croissante des personnes vivant seules dans la population, et le manque d’accès à la mobilité posent les problèmes de la solitude et de la dépendance. Les plus jeunes ou les plus précaires dépendent fortement de la voiture individuelle pour leur sociabilisation (et pour l’accès à l’emploi), ce qui génère une inégalité lourdement ressentie, et les personnes en situation de vulnérabilité (vieillissement, handicap, santé mentale) n’accèdent pas facilement aux services publics et aux réseaux de solidarité.</li><li>Au lieu de se déplacer toujours plus loin, comment relocaliser les liens sociaux ? Retrouver un lien intergénérationnel ? Quelles actions donnent des résultats pour redonner de <strong>l’autonomie dans les communautés locales</strong> et de la vie dans les villages ? Comment reconstruire des liens sociaux, des commerces, des services, une vie culturelle et solidaire, du “faire ensemble” ? Quelles tailles d'unités de vie sont appropriées/appropriables, notamment en matière de participation à la vie collective ?</li></ul><p>Comment et où envisager <strong>la place et le mode d’habiter des personnes âgées dans une société vieillissante ?</strong></p><p>Quels sont leurs besoins et leurs aspirations spécifiques ?</p><p>Quelles possibilités pour un vieillissement à domicile et le maintien de l’autonomie ?</p><p>Comment pallier l'isolement social et intégrer les personnes âgées au sein de la population ? Focus sur l’accès à l’habitat partagé, intergénérationnel…</p><p>Comment aménager et adapter les logements afin de limiter l’exposition aux risques (domestiques, températures extrêmes, aisance à la mobilité…)</p><ul><li>Comment favoriser l’accès à la santé et à l’hygiène des personnes vivant en logement éphémère, précaire, mobile ou léger ? (Bains publics, assainissement, points d’eau potable…)</li></ul><p><br></p><ul><li>Comment favoriser l’accès à la santé et à l’hygiène à travers un assainissement minimum et accès à l’eau potable dans les pays en cours de développement ? Quelles politiques d’assainissement généralisées ? Comment les rendre abordables ?</li></ul><p><br></p><p><br></p>- +<ul><li>Quel arbitrage pour les biomasses non consommables par les humains ? Quelle métrique utiliser ?</li></ul><p>En quoi les méthodologies du bilan énergétique ou de l’analyse de cycle de vie pourraient participer à arbitrer l’allocation des productions selon les usages ? </p><p>Adéquation/interaction offre-demande : Quels déterminants de l’évolution des filières et des usages ?</p><ul><li>Développement de la méthanisation :</li></ul><p>Qu’implique l’intégration de la production énergétique sur les fermes agricoles pour le métier d'agriculteur ? L’agriculture conventionnelle (non bio) dépend en grande partie des subventions. De nombreuses cultures conventionnelles sont en crise et ont du mal à se pérenniser. La conversion par exemple vers de plus petites exploitations et en agriculture écologique pourrait être une issue.</p><p>A l’inverse, en quoi le recours à la méthanisation des résidus de cultures et des effluents d’élevages risque de retarder le changement de modèle agricole ? de prolonger la tendance à l’augmentation de la taille des exploitations ? En quoi l’agriculture énergétique risque de contribuer à prolonger les modèles de monoculture pour la betterave, le maïs, la vigne, ou le soja pour leur transformation en agro-carburants ? Quels sont les bilans énergétique, social et environnemental de tels modèles ?</p><ul><li>Matériaux de construction biosourcés</li></ul><p>Qualité ? Quels matériaux biosourcés pourraient remplacer des matériaux chimiques/minéraux ? Les matériaux biosourcés sont souvent appréciés par les usagers au niveau de la régulation hydrique, thermique, ou encore esthétique. Quels gains de qualité grâce à l’emploi de ces matériaux ? Ils demandent souvent en revanche un temps de travail et un niveau de savoir-faire plus élevé de la part des praticiens. Quelle augmentation de la quantité de travail humain (agricole et artisanal), de la qualité des emplois, et de création d’emploi impliquent-ils ? </p><ul><li><br></li></ul><p>Jusqu’en 1950 le bâti a fait appel pour une large part à la mise en œuvre de matériaux relativement bruts et disponibles localement (terre, pierre, bois, fibres...). Cela permet dans toutes les régions du monde l’élaboration de bâtiments de grandes hauteurs (même dans le cas de la terre crue<a href="gid://decidim-app/Decidim::Hashtag/14/sdfootnote1sym" target="_blank">1</a>). C’est ce qui a permis l'émergence d’un patrimoine bâti diversifié. Au 21ème siècle, quelles filières de matériaux biosourcés pourraient être déployées sur chaque territoire ? Quelles incitations économiques ou administratives et actions de formation et de communication pour redémarrer les filières ? Quels domaines de pertinence pour chaque matériau ? Quels types d’habitat adapté selon les matériaux locaux et leurs propriétés ? Quels besoins de constructions neuves ou de rénovations en cas d’exode urbain et d’accueil des migrations climatiques ?</p><p><br></p><p><br></p><p><a href="gid://decidim-app/Decidim::Hashtag/15/sdfootnote1anc" target="_blank">1</a> Romain Anger et Laetitia Fontaine, <a href="https://craterre.hypotheses.org/451" target="_blank"><u>Bâtir en terre : du grain de sable à l’architecture</u></a>, 2009</p><p><br></p>
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03/02/2021 12:41